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quinqua sympa tralala

lifestyle plus de 40 ans et QUINQUA DYNAMIQUE

mes parents et moi

mes parents et moi
oui papa c'était comme ça
oui papa c'était comme ça

Alors, aujourd'hui un article non préparé, plus écrit dans l'émotion. Donc tout à fait dans ma ligne édittoriale (je parle bien le bloggeur)qui est de parler de ce qui me touche, c'est mon coin à moi que je vous ouvre avec bonheur!!!

Je vais vous parler de ma relation à mes parents. c'était des parents jeunes. Papa avait 20 ans et Maman à peine 18.

toute petite, je les ai très peu vus, ils avaient ouvert une boulangerie, ils sont partis de rien donc leur travail, c'était leur vie. Mes 2 premières années se sont passées auprès de ma grand'mère maternelle et d'une de mes tantes (des années merveilleuses).Il y avait aussi mon tonton trisomique qui était mon protecteur (décédé beaucoup trop tot)...... BREF

Ensuite difficile retour auprès de mes parents avec 2 sœurs.

la vie était très dure à la boulangerie, tout ça pour dire que les liens parentaux étaient distendus.....Mais maintenant que le décor est planté, passons à ce qui m'amène à ce billet.

Papa est décédé tot, à peine 60 ans (il y a bientôt 10 ans).Je n'ai jamais réussi à établir un contact avec lui. En revanche, il avait pris mon fils sous son aile .Il n'avait pas eu de fils, nous sommes trois filles.ILs se sont fort aimés.

Avec Maman, nous n'avons jamais eu de lien fort On a essayé de construire quelque chose quand j'ai eu mon AVC mais je ne voulais plus rien d'elle, mon corps et mon cœur l'ont repoussée...Je me suis jurée de ne plus me soucier d'elle puisqu'aussitôt rentrée chez elle, elle n'a plus pris aucune nouvelle de moi.... (elle est très proche de ma petite sœur dont elle a quasiment élevé la fille.) Bien sur, je n'ai pu m'empécher de l'appeler de temps à autre .Mais à chaque fois, je raccrocher totalement effondrée. Aucune communication, rien.....

Et puis, hier, je l'ai appelée. Elle est malade (elle a déja eu un cancer du sein).Mais là, les médecins ne savent pas. A priori ce serait une hernie intestinale qui l'empèche de manger. ELLe a perdu 18 kg en 7 mois, elle est très faible, carençée évidemment.......

Et là, la détresse m'a envahie....Elle va partir elle aussi , comme Papa, avant qu'on ait pu s'aimer..... La culpabilité adore faire son lit en moi.

J'en ai parlé à mon fils qui s'est mis immédiatement à pleurer et me pousse donc à aller la voir.Il a , sans le vouloir, rajouter ma culpabilité. On ira surement ce weekend tous les deux.

EN fait, tout ce blabla sirupeux ..Dois je mettre un mouchoir sur ma douleur enfantine ,pour me poser la question du PARDON. Oublier enfin le sentiment d'abandon que j'ai ressenti tout au long de ma vie et qui m'a empécher de construire ma vie sur des bases solides et d'etre plus forte et sure de moi....

mes parents et moi
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M
Bonjour Florence,<br /> <br /> Je viens de lire cet article après avoir suivi le lien de La Proventiale. Il m'émeut beaucoup parce que mes amies et moi-même nous plaignons également de nos rapports avec nos mères. Nous connaissons cette souffrance. Nous avons toutes la soixantaine donc nos parents, s'ils ne sont pas déjà partis, vivent les soucis et le désarroi de la vieillesse. Et nous, nous nous plaignons de ce que nous ont fait subir nos mères.<br /> Mon père est enfermé dans un centre Alzheimer ; il n'en sortira plus. Maman se retrouve seule à la maison et se donnera la mort si papa part avant elle. Ils ont toujours été très fusionnels.<br /> Je n'ai pas pu régler les problèmes que j'ai pu avoir avec eux depuis toute petite. Ces problèmes ont des répercussions importantes sur ma vie de femme et je dois voir une psychologue pour m'aider. Je vois cette psychologue pour qu'elle m'aide à vivre avec ce qui n'a pas été réglé parce que je ne peux rien y changer mais il faut que je pense un peu à moi (c'est fou que je sois capable d'écrire une chose pareille !). Alors j'apprends à vivre avec cela et à essayer de détecter dans ma vie ce qui ressemble à ces situations de souffrance dues à mes relations avec ma mère, pour essayer de faire face.<br /> À l'adolescence, nous sommes en lutte contre nos parents qui nous énervent profondément. Comme nous énervons nos propres ados. Sauf que nous ! Cela continue jusqu'à la fin de la vie de nos parents.<br /> J'ai décidé que, quoiqu'il ait pu se passer avant, je passerai le temps qui reste à aimer mes parents, comme ils sont, avec leurs qualités et avec leurs défauts. Il aurait fallu régler les problèmes avant. Puisque cela n'a pas été fait, il faut tourner la page de façon à ne jamais regretter de ne pas les avoir aimés.<br /> Je téléphone tous les jours à ma mère. Je prends de ses nouvelles, des nouvelles de papa. Je l'écoute. Bien sûr, il arrive souvent qu'elle me blesse encore. Elle est ainsi. Tant pis. Je vais avec elle voir mon père tous les samedis. J'essaie d'apporter un peu de gaité à papa même si cela ne dure que quelques petites secondes avant qu'il ne retourne dans son monde.<br /> Je n'aurai pas de regret. J'aurai été présente le plus possible et je ne culpabiliserai pas pour cela. C'est déjà pas mal. Je crois qu'il nous faut nous montrer plus aimantes, plus intelligentes aussi que ne l'ont été nos mères. Et quelle belle image nous donnons à nos enfants ! À une situation négative, nous apportons du positif.<br /> Bon courage Florence ! La vie est comme nous la faisons. Décorons-la jolie et nous nous porterons mieux, l'esprit presque en paix...
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F
oups !!!! veuillez m'excuser ,je vous ai affectivement confondue avec une autre Marie France de Lyon !!!!!! Padonnez moi pour cette bourde idiote...... J'espère que ça ne vous fera pas fuir. belle journée à vous
M
Bonjour Florence,<br /> <br /> Je crois que vous me confondez avec quelqu'un d'autre. Je ne vous connais pas et n'ai jamais mis les pieds en Corse. J'ai simplement lu votre billet qui m'a fait réagir.<br /> <br /> J'ai 63 ans et cela fait moins d'un an que je suis installée à Montpellier.<br /> <br /> Excellente journée,
F
ah ben, tiens.....des nouvelles de toi !!!!!!! tu habites en Corse ??
C
Florence, se libérer la tête passe par l'action... si vous vous torturez à savoir que faire, le problème restera dans votre tête, à tourner, à vous intoxiquer. Si vous agissez, vous vous sentirez bien plus vivante et le ressentiment s'en ira comme par magie! Il sera juste bien de vous fixer des limites, telles des barrières de protection, ça peut être un nombre d'heures passées à être auprès d'elle, d'agir pour elle, ou simplement un appel téléphonique hebdomadaire, quotidien... à vous de voir ce qui vous rendra le cœur léger!!! Florence, vivez!!!
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F
Merçi Chantou de ce super message. J'y suis finalement allée hier avec mon fils.Et bien, ça c'est passé mais je n'en suis pas sortie indemne......Mais j'ai agit. bises
N
Cette une situation que je connais.<br /> Peu d'affinités avec ma mère , elle me terrorisait et face elle j''étais dans la logique du syndrome de Stockholm. Je me suis fait aider par un thérapeute efficace qui m'a permis de me dégager de cette emprise. Elle est décédée il y a 6 ans sans que nous ayons pu nous comprendre.<br /> Sa santé fortement dégradée m'a peinée mais de chagrin de son départ , aucun.<br /> Quant à mon Père parti trop vite à 61 ans je pense chaque jour à lui.
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F
merçi de ton témoignage, gros bisous et douce journée à toi
F
Mon amie adorée <br /> C'est un véritable cas de conscience qui n'appartient qu'à toi en fonction de ton ressenti le plus profond .<br /> Quelque soit ta décision , ce sera la bonne pour toi .<br /> Dans cette situation , c'est uniquement ton coeur qui va parler.<br /> Surtout écoute bien ce qu'il va te dicter car c'est lui qui te dirigera.<br /> Je te souhaite beaucoup de courage car ces blessures ne se referment jamais vraiment.<br /> je t'embrasse de tout mon coeur <br /> ta dinguo qui t'aime ♥ ♥
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F
Ah, quel bonheur de savoir que tu me lis toujours!!!!! J'ai cru à une désertion.....bisous ma Dinguo adorée
F
C'est une situation pas facile Florence que je connais très bien car un jour viendra où je devrai faire ce choix aussi. Au moment voulu je devrai pouvoir écouter soit mon coeur, soit ma raison. Fait selon ta conscience et ce qui t'apportera l'apaisement. Bon courage.
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F
Oui on sent toujours unique dans la douleur d'une situation particulière et pourtant!!!
F
Ben oui !!!! je pense que tu seras d'accord avec moi, on se croit toujours seul(e) devant une douleur, une situation particulière....je te fais plein de bisous.
F
Oh que non Florence ta situation est celle également de beaucoup de personnes malheureusement. <br /> Bisous et bon week end
F
Merçi de ton message. je m'aperçois au fil des commentaires que ma situation n'a rien de particulier et d'autres sont dans mon cas....... bisous et joyeux WE
A
très joli article...<br /> Tu as surement raison de vouloir faire un pas vers ta maman, il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Et tu aimes ton fils plus que tout... Protège-toi toi et n'attends rien en retour, fais-le pour ta conscience et ton coeur à toi !!! Et passe nous voir si tu as le temps...
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F
oh oui, bien sur.que si on peut, on passera faire un coucou.!!!!! ça plutôt vers la fin du mois
P
Vivant à peu près la même situation , je ne sais quoi te dire Flo, fais ce que tu sens bon pour toi... et ne regrette pas ton choix... Je suis toujours en colère et très triste de ne pas avoir eu de parents aimants, même à mon âge. Il suffit que je voies une mamie bienveillante et qui me souris pour que je fonde en larmes... Pardon, mais ton texte me remue beaucoup. Fais attention à toi. Je t'embrasse
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L
Personne ne peut te dire ce que tu dois faire!!!!Fais le si çà peut t'aider a avancer mais fais attention à toi bises
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F
Je sais que je n'en sortirai pas indemne mais c'est aussi très important pour Rémi et rien que pour ça, il le faut. bisous
J
Moi aussi élevée par ma grand-mère jusqu'à 6 ans mais j'ai eu la chance d'avoir une mère ultra aimante le peu que je la voyais. On dit que le pardon soulage, apaise, tu dois le faire pour toi pas pour elle.
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F
OH Que ça me fait plaisir.Tu sais moi aussi j'aime piailler mais comme je n'ai personne avec qui le faire(en dehors de mon mari qui en a ras le bol) je me défoule par écrit
J
Je suis une pipelette j'ai toujours quelque chose à dire ! Et puis j'aime la sincérité de ton blog.
F
oui,c'est ce que je me dis, ça me fera peut etre du bien mais c'est dur aussi pour mon orgueil.....<br /> Merçi de commenter quasiment tous mes billets.<br /> Je me permets de t'embrasser . bon WE